Lettre ouverte à deux adjoints de Larmor Baden
Objet: Lettre de l’association, Qualité de la Vie à Larmor Baden, à Yannick Favé, ancien adjoint à l’urbanisme et Christophe Guyomard adjoint aux travaux.
Au cours du conseil municipal du 25 septembre 2023, sous la présidence du maire Denis Bertholom, le conseiller, Yannick Favé, ancien adjoint à l’urbanisme, a pris la parole pour stigmatiser à nouveau les membres de notre association de défense de l’environnement.
Il y a repris les termes injurieux qu’il avait développés au cours d’un précédent conseil municipal avec compte rendu de Presse d’Ouest France et du Telegramme : Je déplore qu’un petit groupe de résidents égoïstes réunis en association aient empêché la commune de réaliser ses projets » « ils sont les "fossoyeurs" de la commune, avait il ajouté (sic).
Ce faisant, il ajoutait qu’il démissionnait de son poste d’adjoint à l’urbanisme, juste conséquences de ses erreurs et de ses échecs.
Le maire a refusé de donner la parole au représentant de l’association pour répondre à ces accusations.
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Denis Bertholom, du rapport de force permanent aux jérémiades à la barre du tribunal.
Scène pour le moins cocasse ce vendredi 18 juin au Tribunal administratif de Rennes lorsqu’après deux heures au cours desquelles le rapporteur public s’est attaché à étriller point par point le PLU scélérat de la commune soigneusement élaboré par Denis Bertholom pour satisfaire, en affidé docile, aux caprices de son ami Michel Giboire, le Maire de Larmor-Baden, accablé dans son fauteuil, s’est soudainement permis une prise de parole du plus mauvais effet.
S’avançant péniblement à la barre il s’est alors fendu de quelques jérémiades, pleurnichant sur les malheurs que lui procurent la loi littorale, les espaces Natura 2000 et autres dispositifs de protection de l’environnement qu’il n’a cessé de piétiner en 13 ans de mandat. Denis Bertholom a l’art de se victimiser pour masquer ses propres défaillances. Une posture qu’il ne manque pas de servir à la clique d’identitaires larmoriens qui lui sert de base électorale mais dont on peut douter qu’elle suffise à amadouer les juges.
Car le personnage est connu des tribunaux devant lesquels il ne cesse de se répandre, systématiquement pour y être désavoué. Dans la même semaine, c’est un autre rapporteur public, celui du Conseil d’État, qui l’a renvoyé lui aussi dans les cordes considérant le permis d’aménager au Moulin « totalement illégal » confirmant ainsi la décision de la cour d’appel de Nantes dont Denis Bertholom avait eu le toupet de considérer qu’elle avait commis des erreurs de droit !
Des erreurs de droit… Alors qu’il n’a de cesse de le bafouer sciemment. En février dernier ce même Conseil d’Etat avait jugé tout aussi illégal le permis de construire accordé par la commune au camping Ker Eden. Il s’agissait alors d’édifier un bâtiment d’accueil, un complexe sanitaire et une piscine, pile dans la bande des 100 mètres, prévue par la loi littorale !
Maître Erwan Le Cornec, qui représentait les associations ce vendredi à Rennes n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’en quarante ans d’application de la loi littorale, pas un seul Maire de Larmor-Baden, n’avait su la respecter. Su ou voulu ?...
Inutile de dérouler davantage encore les décisions de justice rendues sur l’aménagement de la commune depuis l’investiture de son Maire en 2008. Elles ne sont qu’une longue litanie de camouflets dont Denis Betholom n’aura jamais voulu tirer quelques enseignements. « S’il faut aller en justice, on ira, ça ne me dérange pas » lançait-il bravache dans le Télégramme il y a quelques mois. Ne lui vient-il pas à l’esprit que cela commence peut-être à déranger une partie croissante de ses administrés, fatigués de voir la commune se ridiculiser et dilapider les deniers publics dans des aventures judiciaires que les assureurs de la Mairie ont d’ailleurs décidés de ne plus couvrir ?
Denis Bertholom s’obstine à considérer la commune comme son jouet, les tribunaux comme une cour de récréation où l’on joue tantôt les fiers à bras, tantôt les victimes et les conseils municipaux comme un défouloir où l’on critique violemment les juges et leurs décisions avant d’insulter proprement ceux qui ont eu l’outrecuidance de les saisir pour solliciter un arbitrage. S’il peut se prévaloir de la légitimité des urnes, elle ne lui a pas non plus été confiée pour satisfaire son petit égo et laisser libre cours à son appétence pour le conflit permanent.
Même s’il n’est pas aidé par ses adjoints, Denis Bertholom ne méconnait pas la loi, il s’assoie dessus délibérément sachant pertinemment que ses décisions iniques en matière d’urbanisme lui vaudront de longs combats judiciaires dont il sortira défait. Lorsqu’il accorde tel permis de construire ou d’aménager, lorsqu’il élabore le PLU de sa commune, il ne pense pas même une seconde que sur un malentendu ça peut passer, il s’enferre dans un rapport de force permanent contre les juges, contre les associations, qu’il ne manquera pas alors de désigner d’un doigt inquisiteur comme les « fossoyeurs de la commune » selon la formule consacrée par l’un de ses illustres adjoints. Impuissant à enrayer le lent déclin de son village, indifférent à son sort puisqu’il n’est qu’un faire-valoir pour satisfaire d’autres ambitions, Denis Bertholom aime s’inventer des adversaires sur lesquels il peut se défausser pour leur imputer la responsabilité de ses échecs.
Samedi 26 juin, Violo, Guyomard et leurs moutons viendront eux aussi verser quelques larmes hypocrites sur le devenir du village à l’occasion d’un rassemblement qui appelle à célébrer « 30 ans de blocage ». Nul doute que les quelques meneurs de cette kermesse parviendront à souder leur auditoire dans une haine commune de quelques associations dont on oubliera opportunément qu’elles n’ont pour objet que de faire valoir le droit, qu’elles n’enterrent pas elles-mêmes les projets de la commune mais que c’est la justice qui le fait.
Denis Bertholom posera certainement un petit sourire narquois sur ces festivités qui tombent à point pour faire oublier le marathon judiciaire de cette semaine. Un épilogue salutaire qui viendra éprouver une nouvelle fois sa petite stratégie politicienne. La boucle sera bouclée. Après tout, pourquoi se priver ? A Larmor c’est si facile !
Le prix Citron est remis au maire de Larmor Baden
Nous apprenons, sur le Journal de Larmor & Baden, la remise du Prix Citron au maire de Larmor Baden.
" ... pour ses actions continues contre la protection du littoral et de la nature en général sur sa commune : il promeut dans l'Ile Berder (23ha) renommée pour son trésor paysager, très connue des promeneurs, un projet démesuré d'hôtellerie de luxe, avec une centaine de places de parkings au milieu d’un lieu de biodiversité, une tentative de déboisement sauvage, un PLU inapproprié en partie suspendu, un agrandissement de camping contesté, des chantiers ostréicoles sur le littoral transformés en lieux de restauration, complètent le tableau. "
Nota Bene : L’ Association Qualité de la Vie à Larmor Baden est pour sa part favorable à l’installation de bar à huîtres sur les parcs en bordure du Golfe, qui participent à la qualité de la vie dans notre commune, et sont conformes à la réglementation en vigueur.
Débrancher Guyomard… Enfin !
Larmor-Baden observerait-elle la trêve des confiseurs ?... En apparence ça y ressemble, et ça repose ! Mais méfions-nous de l’eau qui dort... A Larmor, c’est comme aux Galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose. Certes, les agitateurs du collectif Guyoboire ont cessé de jacter dans les médias, sur les réseaux et même sur ce site où leur déversoir d’insultes et de haine semble s’être tari, mais on les imagine mal céder à l’envie de remettre une pièce dans le juke-box, à moins peut-être qu’on leur en ait intimé l’ordre...
Car la musique on la connaît et on en a les oreilles qui sifflent après 5 longs mois surréalistes qui resteront dans les annales du village. On a vu pêle-mêle un conseiller municipal dévaster à lui seul la commune dont il est élu pour le simple plaisir de s’improviser leader Maximus et flatter son petit égo mal peigné, un Maire amusé par une situation qui ne s’y prêtait pourtant pas, se dégager de ses responsabilités pour le laisser partir en roue libre, enfin un promoteur immobilier qui doit se demander s’il a mis le pied sur la lune en débarquant à Larmor et dont la formidable arrogance dissimule mal l’extrême fébrilité. On s’épargnera la terrible chronologie des faits, pour ne garder comme symbole de cette débandade que l’ahurissant conseil municipal du 26 octobre, institution à la dérive, au cours duquel plusieurs élus ont porté, contre une décision de justice qui leur était défavorable, une charge aussi violente que les insultes réservées à leurs administrés et les menaces portées contre l’auditoire. Il fallait le vivre de l’intérieur pour mesurer l’étendue du désastre. Christophe Guyomard avait allumé la mèche au cœur de l’été, Larmor-Baden est aujourd’hui une terre brulée. Un Far-West où un entrepreneur privé se moque tranquillement de l’autorité du Préfet lequel à son tour ridiculise celle du Maire de Larmor en abrogeant son énième arrêté interdisant l’accès à Berder.
Déboires judiciaires, désastre médiatique, camouflets politiques, l’image de la commune est sérieusement écornée. Si la culture de l’échec était le thème d’une œuvre cinématographique, M. Bertholom aurait déjà quelques trophées à arborer en vitrine de sa nouvelle Mairie. Trop peut-être pour ne pas se résoudre à siffler la fin de la partie. Lui qui avait fait de l’erreur de casting un mode de gouvernance, il paraît enfin décidé à réécrire le scénario. Le premier à en faire les frais sera le premier fautif, Christophe Guyomard qu’il va falloir débrancher. C’est déjà chose faite si l’on s’en tient au silence qu’on lui impose sur son média préféré. Mieux encore, il s’est récemment fendu d’un post nous annonçant en grande pompe la fusion de son collectif avec une improbable association larmorienne. Message immédiatement dépublié pour ne plus réapparaître. Étrange… Bien assis sur ses certitudes, le personnage n’est pas du genre à se remettre en question. Seulement, la récréation est terminée. Christophe Guyomard est désormais sommé de se taire. Enfin !
Malheureusement, l’histoire ne s’arrête pas là. S’il prétend « fusionner », le collectif Guyoboire est surtout dissout dans une association qui n’a pour seul fait d’arme que de s’être enregistré en préfecture il y a huit ans sous le nom d’ « Association pour le développement harmonieux et la vitalité de Larmor-Baden (ADHV)». On exhume donc ce groupuscule fantôme, on le baptise désormais « Association Larmor-Baden Durable (ALBD) » et on lui confie la mission d’être le relais, dans la population, de l’équipe municipale sans, cette fois, en salir l’image. Ça paraît simple comme ça, mais en coulisse, Christophe Guyomard a chèrement négocié sa reddition. Si l’objet de cette nouvelle association a été intégralement pompé sur celui rédigé en 2012, on y trouve aussi désormais cette préoccupation dans l’air du temps : « La défense et la vitalité de l’environnement et du patrimoine de Larmor-Baden ». Je vous laisse deviner à qui l’on doit cette lubie patrimoniale, quant à verdir l’image de l’association, même à moindre frais, on peut douter que ça vienne de lui.
Quand on a passé quelques mois à se gargariser de diatribes violemment anti écologistes, ça doit faire mal. Mais il s’agit de ne pas perdre la face. Christophe Guyomard choisit donc de revendiquer la paternité de cette initiative dans ce post éphémère qui lui a valu quelques coups de règles sur les doigts, prétextant, je cite, que « l’écologie est trop importante pour laisser des pastèques s’en emparer ». Ça, c’est dit ! Même si ça ne reste pas 10 minutes en ligne. Sans-doute lui a-t-on également cédé le petit saupoudrage identitaire du nouveau tract de l’association qui se désole que « des organisations extérieures à la commune interviennent directement sur des décisions qui ne les concernent pas ». Voilà, il est content ! On savait M. Bertholom fin politicien, il revient ici aux fondamentaux du métier. Lorsque ça commence à mal tourner, on change les noms, les têtes, on fait sauter quelques fusibles mais on ne touche ni à la méthode, ni aux objectifs. Bref, de l’enfumage ! Si toutefois Christophe Guyomard la ramène moins, on prendra ça comme un lot de consolation. Enfin, attention à ceux qui seraient tentés d’établir un chèque de 10 euros à l’ordre de l’ALBD, cette association n’est enregistrée nulle part et n’a pour l’heure aucune existence légale. Mais vous pouvez toujours filer un p’tit bifton !
La Rédaction
Le scandale de la rue du Moulin
La rue du Moulin, située à Larmor Baden, est dans un état de détérioration absolument inaceptable. De nombreux habitants y habitent, paient leurs impôts comme tous les autres habitants, et doivent subir depuis de nombreux mois ce manque flagrant d'entretien. Il serait souhaitable que le maire et son adjoint délégué aux travaux sur la commune donnent une raison valable à cette situation.