Berder - Le projet Giboire et le complexe hôtelier haut de gamme

Pour plus d'informations sur Berder, son histoire, les actions en cours sur le site du collectif "Berder Ensemble", https://www.berderensemble.infini.fr/
Sur l'histoire de Larmor Baden, voir l'article du Journal de Larmor Baden et Baden
Effondrement de la tour de Berder
Mise au point des associations
Article paru dans le Journal de Larmor et Baden du mois de février 2021
Dans un article paru dans le journal Ouest-France du mardi 2 février 2021 en page locale au sujet de l’effondrement partiel de la tour de l’île de Berder les rédacteurs donnent la parole aux représentants d’une toute nouvelle association « Larmor Baden durable » constituée au soutien du projet d’hôtel de luxe du Groupe Giboire.
Sous la rubrique « le patrimoine en péril » il est précisé en caractères surlignés :« il était urgent que le projet Michel Giboire puisse être débloqué. C’est ce blocage qui met en péril la totalité de ce patrimoine. Il faut des travaux autres que de consolidation et protection déjà faits pour éviter que cela ne se détériore un peu plus . »
Nos associations précisent qu’en réalité, cette effondrement partiel de la tour est dû au manque d’entretien et de mise en sécurité de ce bâtiment par ses propriétaires successifs Yves Rocher et Michel Giboire depuis de nombreuses années.
En dépit de toutes les alertes lancées, pour les plus récentes par le collectif et l’association partisane de l’hôtel, le Groupe Giboire, pourtant spécialiste de la construction, n’a jamais pris les mesures conservatoires indispensables.
L’effondrement partiel de la tour n’a donc rien à voir avec les procédures initiées par nos quatre associations environnementales, lesquelles visent à empêcher une extension bétonnée de 30 % des bâtiments avec création d’un parking automobile de 97 places, à mettre fin à l’occupation illégale de la pêcherie sur le domaine maritime et mettre fin à la confiscation du sentier côtier au nord de l’île.
Enfin s’agissant du permis de construire de l’hôtel de luxe à Berder, les associations rappellent que si leur premier mémoire a été déposé en juillet 2020, le mémoire en réponse de la commune et du groupe Giboire sont toujours attendus par le tribunal 6 mois après, retardant d’autant l’issue du dossier...
Les 4 Associations
Mise au point du Collectif Berder Ensemble
Communiqué du 1er février 2021 :
Chute de la tour de Berder !
Depuis 2012, soit depuis près de 9 ans, nous proposons des solutions pour que Berder devienne un parc départemental, pour que Berder soit protégé et que cette île emblématique du Golfe du Morbihan puisse servir au plus grand nombre tout en protégeant cet environnement exceptionnel. Nous avons pour cela lancé une pétition qui a à ce jour recueilli plus de 15.000 signatures.
En 2012, Berder était à vendre et le président du conseil général François Goulard a laissé cette île extraordinaire être vendue pour un prix inférieur à moins de la moitié du prix annoncé.
Michel Giboire et son groupe ont acheté cette île et depuis, Michel Giboire s'est contenté de rénover la Pêcherie pour en faire sa résidence secondaire et cela en toute illégalité puisqu'elle se situe sur le domaine public maritime. Dans le même temps, il s'est complètement désintéressé du patrimoine de l'île qui était devenu son patrimoine, ne conduisant ainsi aucun programme de préservation !
Michel Giboire a monté un projet d'hôtel sans se préoccuper le moins du monde de la sauvegarde du bâti, et cela pendant plus de 4 ans, tout en laissant faire des photos par ses amis à qui il a permis l'accès au manoir, photos qui ont d'ailleurs été diffusées dans la presse, montrant la dégradation qui ne pouvait que s'accentuer notamment sur la tour.
Cela montre la véritable incurie de Monsieur Giboire et un désintérêt profond pour le patrimoine bâti de l'île de Berder par son actuel propriétaire. Nous n'avons cessé d'attirer l'attention sur la nécessité de protéger ce patrimoine en veillant à son entretien, ce qui a d'ailleurs été réaffirmé lors de notre rassemblement du 17 janvier dernier à Berder.
Marc CHAPIRO : 06 60 76 71 24 / Catherine GAYDAN : 06 42 76 16 73
Yann Queffélec nous parle de Berder
Le Télégramme du 5 février 2021
Miscellanées
YANN QUEFFÉLEC
Berder, mon amour
Pourquoi pas un hôtel champignon à Belle-Île-en-Mer, sur la côte sauvage ? Un monstre écrasant la grotte de l'Apothicairerie ? Pourquoi pas une plantation d'éoliennes dans la baie de Saint-Brieuc, là où il n'y a rien : rien que de l'eau et du vent?
Intéressons-nous à l'actualité. Le jour où l'institut Pasteur validera le vaccin contre la rage de détruire, l'espèce humaine n'aura plus besoin des dieux (et vice-versa). Faut-il citer les destructions mémorables ? Babylone, Hiroshima, Brest ou Palmyre? ... Les destructions immatérielles posent problème. invisibles qu'elles sont. Subjective autant qu'invisible, la beauté du monde est un trésor que chacun remplit de sa propre émotion depuis les siècles des siècles. ignorant de quoi il est fait. Un horizon, de quoi c'est fait? Un vol d'oiseau dans le cadre naturel d'un littoral préservé des parkings ? Un soleil couchant ? Tous les jours (tous les soirs), on détruit des soleils couchants au pays d'Armor et d'Argoat. Et l'on abat cette invisible beauté distillée par celui qui s'en émeut quand il regarde l'océan ou la côte, proie du mystère des choses. Cette beauté hors de prix en a un. Même la loi, quand les zéros des millions lui font les yeux doux, se laisse conter fleurette. Pourquoi pas un hôtel champignon à Belle- Île-en-Mer, sur la côte sauvage ? Un monstre écrasant la grotte de !'Apothicairerie ? Pourquoi pas une plantation d'éoliennes dans la baie de Saint-Brieuc, là où il n'y a rien : rien que de l'eau et du vent ?
Et quelques idiots qui contemplent ce rien comme si leur sort en dépendait ? Pourquoi pas une éolienne à l'Aber-Ildut, savoureuse alternative à la tourelle du Lieu que les tempêtes ont livrée aux gobies ? Enfin pourquoi pas réveiller l'île Berder, belle endormie du golfe du Morbihan en face de Larmor- Baden ? Qu'est-ce qu'il lui manque, à la petiote ? Un hôtel de haut standard avec parking, hammam et tout le tralala ... Outre ses quatre-vingts chambres, il aurait l'île entière en guise de jardin. Ce rêve de promoteur immobilier, Michel Giboire le fait tous les jours et compte bien le voir se réaliser. li est propriétaire de cette île paradisiaque accessible à marée basse au public.
En construisant son rêve à Berder, il va fatalement détruire ce trésor invisible amassé par le temps qui passe avec l'aide des hommes. Pourtant sous la protection de Natura 2000, Berder aujourd'hui semble risquer une profanation que certains élus appellent de leurs vœux. lis ne jurent que par l'emploi. Voici quelques trucs simples pour solutionner le casse-tête de l'emploi : la vente de La Joconde, puis du Louvre garni comme il est, puis la réhabilitation de Notre-Dame-de-Paris en super hôtel de luxe, puis une station de ski dans les monts d'Arrée avec neige artificielle crachée par des korrigans automates, etc. Vous voyez où je veux en venir. Comme tout un chacun, je dépends d'un pouvoir d'achat mais j'ai le respect des valeurs sacrées, un respect vital. Et quand la soif d'inutile beauté ne sera même plus un souvenir à la surface du globe, il leur restera quoi, aux hommes, pour espérer? Pour espérer quoi ? Je n'en sais rien.
Droit de réponse de Marc Chapiro à l'article de Ouest France
Ouest France, sur son numéro du 30 janvier 2021, a publié une article sur Marc Chapiro, organisateur du Collectif Berder Ensemble.
Marc Chapiro a transmis à Ouest France un démenti, qui pour l'instant n'a pas été publié. Nous le reproduisons ici.
Monsieur le rédacteur en chef, dans votre édition de samedi dimanche 30 31 janvier, dans l'article intitulé les pavés dans la M@rle, votre rédaction me demande de "laisser béton" concernant notre action de résistance au projet Giboire d'un hôtel de luxe et de son parc de 23 hectares sur l'île de Berder, parce que comme Président des PEP56, nous fermons nos colonies de vacances...
Je n'ai pas de problème avec l'humour, surtout par les temps qui courent, ça fait du bien ! Mais juste quelques précisions : Si j'ai été vice-président des PEP 56 longtemps, je ne le suis plus depuis plusieurs années, et je n'ai jamais été président... il y a longtemps aussi, j'ai été président des PEP de la région Bretagne, Plus de 1.000 salariés, et plus de 100 établissements et services pour l'enfance dans le domaine médico-social est dans le domaine de la petite enfance et des loisirs. Par ailleurs, je suis l'un des seuls administrateurs des PEP 56 à m'être opposé à la vente de nos 6 centres de classe de mer (Arzal, Billiers, Damgan, Sarzeau, La Trinité sur mer, Quiberon), qui accueillaient des milliers d'enfants depuis des dizaines d'années dans des lieux paradisiaques. Transformer ces lieux là en appartements de luxe est un crève-cœur, et si les PEP 56 les vendent, c'est parce qu'aucune subvention n'est venue équilibrer le renforcement des normes, la nécessaire mise à jour des bâtiments, la réduction des aides municipales au départ en vacances ou en classes de découverte... Je pourrais écrire un livre là-dessus, c'est sûrement mieux de laisser les gamins dans les cités pendant l'été, et puis les enfants, ils peuvent bien se passer de vacances...
Berder pendant des années a été un formidable centre d’accueil, pour les familles, les enfants, et des séminaires de tous types. Les témoignages recueillis par notre pétition qui a rassemblé 15.000 signatures à ce jour évoquent des souvenirs de milliers de gens qui ont eu la chance de séjourner dans cette île de liberté et de beauté. Évidemment, un hôtel 4 étoiles et son parc de 23 hectares qui prend la totalité de l'emprise de l'île en dehors de son chemin côtier où les promeneurs derrière un grillage pourront continuer à cheminer, est un projet d'une grande audace en termes d'aménagement du territoire, certainement formidablement bien réfléchi, et qui répond aux besoins de notre territoire ! Alors s'il vous plaît monsieur le rédacteur en chef, même si je ne me sens pas offensé par le trait d'humour de votre rédaction, acceptez de recueillir une interview de notre collectif qui vous expliquera pourquoi nous ne laisserons "pas béton"...
Bien cordialement à vous et à votre équipe,
Marc Chapiro.
Porte-parole de Berder ensemble.
Hôtel de luxe à Berder : un beau projet pour le XIXe siècle… Et un vrai projet d’urbanisation au XXIe siècle.
Le projet d’hôtel de luxe se situe en remontant le temps dans la droite ligne du projet de Monsieur Yves Rocher de construire à Berder un centre de thalassothérapie et dans celle des projets pharaoniques des comtes Dillon père et fils qui voulaient construire un port en eau profonde dans la « petite mer intérieure du Morbihan ». Sans oublier le projet encore plus ancien de Ferdinand de Lesseps d’ouvrir une brèche dans la presqu’île de Rhuys pour créer un passage entre la baie de Kerdelan et le grand large !
De même, le Comte Dillon et la duchesse d’Uzès ont fait construire l’imposant hôtel Bel Air à Pen Lannic pour accueillir une clientèle huppée ... et cet hôtel finira par être vendu… par appartements !
Les temps ont heureusement changé au XXIe siècle ou les défenseurs de l’environnement et la communauté scientifique préconisent la protection des espaces verts, de la forêt, de la biodiversité ainsi que la réduction de l’impact automobile, la limitation de l’artificialisation des sols et du bétonnage notamment.
Et pourtant aujourd’hui, le groupe Giboire soutenu par Monsieur Bertholom, maire de Larmor Baden et candidat aux élections départementales, projette la construction d’un hôtel de luxe avec 30 % de béton en plus, un parking automobile de 97 places et quelques 80 logements de luxe ( 20 appartements et 60 chambres ) pour « rentabiliser son projet »!
En réalité, le projet d’hôtel de luxe Giboire-Bertholom est le cheval de Troie destiné à réaliser l’urbanisation déguisée de Berder :
Les indices :
- Depuis longtemps, Messieurs Goulard et Bertholom soutiennent que Berder n’est pas un espace remarquable intégral;
– Dans son projet de PLU, Monsieur Bertholom avait prévu d’introduire une zone Ub (urbanisable) à Berder. Devant une levée de boucliers, il s’est résolu à créer au centre de l’île une zone NT (naturelle et touristique) de façon à permettre cette urbanisation;
– Toujours dans le PLU, le maire a réduit la surface de forêt protégée de 70 % à 10 %;
– Aucune étude de faisabilité ou de fonctionnement de l’hôtel n’a été réalisée par le groupe immobilier qui n’a aucune compétence en matière d’hôtellerie.
La stratégie du groupe Giboire et du maire Bertholom est donc très claire :
D’abord obtenir un permis de construire complaisant pour un hôtel de luxe permettant de commencer à bétonner Berder avec la création de 80 logements;
Ensuite, déclarer le projet d’hôtel non rentable notamment en raison de l’obstacle du passage submersible et de la faible rentabilité économique du projet hôtelier;
Puis procéder à la vente par appartements de l’immeuble nouveau construit avec sa verrue bétonnée en faisant valoir un accès automobile et un stationnement au pied des logements.
Pour le groupe Giboire, la rentabilité est ainsi assurée car Berder été rachetée pour 4 millions d’euros, soit 17,39 euros le mètre carré pour 23 ha, bâtiments inclus.
Pour le maire Bertholom et pour MM Alouette et Favé, adjoints à l’urbanisme et aux travaux et qui représentent le parti de l’urbanisme à Larmor Baden, ce serait le début de l’ urbanisation à BERDER dont ils rêvent depuis longtemps avec 80 logements, porte ouverte à des extensions d’urbanisation futures .
François Creze
Président de l’AQVLB
Les Amis des Chemins de Ronde nous communiquent
Grand succès à la manifestation. De nombreux participants. Voir les articles du Télégramme et de Ouest-France.
Les amis des chemins de ronde, les amis du golfe du Morbihan, l’association qualité de vie à Larmor Baden et et la fédération des associations de protection du golfe du Morbihan ont engagé courant 2019 - 2020 une série de démarches et de recours concernant l’île de Berder, son accès public et la protection de son environnement.
Le sentier côtier
S’agissant en premier lieu du sentier côtier SPPL (Servitude de passage des piétons sur le littoral ou sentier côtier) les associations ont dans un premier temps mis en demeure le groupe Giboire de le rétablir au nord de l’ile dans sa continuité et de supprimer les obstacles et les panneaux disposés par le propriétaire aux fins de privatiser le secteur de la Pêcherie .
En l’absence de réaction, les associations ont engagé une action en référé auprès du tribunal civil de Vannes contre le groupe Giboire aux fins de l’entendre condamner au rétablissement de la continuité du sentier côtier au nord de l’île.
Le juge des référés a débouté les Associations en juillet 2020 considérant que les modifications opérées par le groupe Giboire ne constituaient pas un trouble manifestement illicite.
Les associations ont tenté des pourparlers avec le groupe Giboire pour obtenir le rétablissement de la continuité du sentier côtier en pure perte.
Ils vont reprendre leur action pour récupérer l’intégralité du sentier côtier conformément à la réglementation.
Enfin, les propriétaires riverains de la mer sont tenus de laisser aux piétons un droit de passage sur une largeur de trois mètres (article R 121-26 du code de l’urbanisme). Autrement dit les propriétaires riverains de la mer ne doivent faire aucun obstacle au passage des piétons et prendre garde que leurs arbres ne puissent pas créer de danger. Le groupe Giboire est tenu de faire élaguer les arbres qui pourraient être dangereux pour les piétons. La fermeture du sentier côtier pendant trois mois par décision du maire de Larmor Baden n’aura alors plus lieu de se produire.
S’agissant des bois, le 12 juin 2019, les associations ont obtenu du préfet qu’il annule une autorisation donnée au groupe Giboire de détruire 3600 m² de forêt sur Berder pour y construire un parking. Ce revirement a été rendu possible par une décision du juge des référés administratifs qui a suspendu le PLU de la commune de Larmor Baden en tant qu’il ne classait pas en espace boisé classé l’intégralité de la superficie boisée de l’île (70 %).
L’hôtel
Les associations ont en outre engagé le 13 juillet 2020 un recours devant le tribunal administratif de Rennes à l’encontre du permis de construire un complexe hôtelier accordé par le maire de Larmor Baden au groupe Giboire . Elles contestent notamment l’extension de 30 % du bâti sur un espace remarquable, la création d’un parking automobile de 97 places avec la pollution et les nuisances induites par la circulation ainsi que les attaques potentielles à la chaussée submersible empruntée par les promeneurs pour rejoindre le sentier côtier.
Elles reprochent à ce projet surdimensionné pour une île de 23 ha le risque élevé d’atteinte à la biodiversité, à la forêt et aux richesses naturelles de ce site exceptionnel.
À ce jour, ni la commune ni le groupe Giboire n’ont encore répondu aux arguments des associations.
Quant aux deux bâtiments au nord de l’île, Les associations ont engagé des démarches visant à mettre fin à l’occupation de la pêcherie à titre résidentiel qui a servi à justifier le détournement du sentier côtier. En effet ce bâtiment construit pour partie sur le domaine maritime inaliénable a fait l’objet d’une autorisation d’occupation temporaire qui prévoit uniquement les activités liées à la mer (Pêche, ostréiculture…) et non la destination résidentielle actuelle. Cette autorisation arrivant à échéance, le 31 décembre 2020, les Associations exercent une veille sur le site de la Préfecture. Cette AOT a-t-elle été renouvelée ?
Les associations ont d’ailleurs déjà demandé au préfet de dresser procès-verbal dit de « grande voirie » contre l’occupation illégale de cette Pêcherie.
Devant l’absence de réaction du préfet, les associations ont déposé plainte entre les mains du procureur de la république de Vannes afin que des poursuites soit engagée contre le Groupe Giboire contrevenant...(sans réponse à ce jour).
Pourtant ces réponses seraient d’autant plus justifiées que le Groupe Giboire a pratiqué des travaux sans autorisation sur ce bâtiment.
Enfin, le maire de Larmor Baden vient de délivrer, le 14 décembre 2020, une autorisation de travaux, dite déclaration préalable, au Groupe Giboire pour créer une autre résidence dans le bâtiment à usage de hangar existant au nord de l’île, à gauche du gois. Cette autorisation paraît irrégulière à plusieurs titres, notamment parce que ce bâtiment se trouve en zone de submersion marine (aléa fort) . Les Associations ont immédiatement sollicité leur Conseil s’agissant de cette nouvelle autorisation.
La lutte ne fait que commencer.
Marie-Armelle Echard
Présidente des Amis des chemins de ronde du Morbihan