A propos de l’article « Larmor, génération identitaire ».

L’article intitulé « Larmor, génération identitaire » publié le 18/11 semble avoir provoqué l’ire collective d’une poignée de fanatiques qui ont déversé sur ce site leur courroux dans un flot de commentaires aussi affligeants qu’insultants. Du pathétique « Vive la Palestine libre » au malveillant « Sale gauchiste » sans omettre le très distingué « Vous sentez la merde », cette prose fleurie illustre la bêtise, la haine et la violence justement dénoncées dans cet article. En s’y attaquant ainsi, ils l’accréditent. Ce qui est consternant c’est la façon dont ces gens, qui pour la plupart ne sont pas foncièrement mauvais, ont pu se compromettre dans de telles bassesses. Une mauvaise rencontre aura suffi. Celle de leur petit chef tout puissant qui attise les haines autant que les divisions et manipule les esprits avec une facilité déconcertante. Si les mots savamment choisis dans ces commentaires peuvent aisément lui êtres prêtés, je pense qu’il en est davantage l’inspirateur que le véritable auteur. Pour ces basses tâches façon corvées de chiottes pour lesquelles il a assez donné dans sa carrière, il envoie désormais ses petits soldats au feu préférant rester en embuscade, les abandonnant sournoisement aux poursuites qu’ils encourent.

Une manœuvre assez édifiante me vaut ce propos. Un internaute, fort sympathique au demeurant, intervient fréquemment sur ce site sous le pseudo « honte à vous ». Il en change hier pour dérouler quelques lignes violemment nihilistes signées « extinction rebelle casseur ». Il est 19h45 le 18/11. A 20h il relaye lui-même, copie d’écran à l’appui, ce message sur la page Facebook du collectif larmorien pour s’indigner que de tels extrémistes s’expriment en ces termes. Dans la minute qui suit, le chef de clan, petit cancre planqué au fond de la classe, adossé au radiateur, s’offusque lui-même que de tels propos puissent être tenus contre les villageois. S’ensuivent alors les commentaires outrés de tous ceux qui tombent dans le panneau : « Qui est ce lâche ? », « On veut des noms », « ce sont des zadistes », etc., etc. On est là au cœur même des mécanismes de la désinformation, de la manipulation et de l’emprise toxique sur des gens qui pour beaucoup d’entre eux ne sont pas intrinsèquement stupides mais ne sont plus en mesure de distinguer la vérité du mensonge. Très honnêtement, ça fout vraiment les boules !!!

Avant que la commune ne parte en lambeau, il est urgent que tous ces gens se ressaisissent. Qu’ils se souviennent de ce qui les a rassemblés : la défense d’un projet d’hôtel à Berder. Si je ne suis pas de leur avis, je ne leur conteste pas le droit d’avoir porté cette cause. Mais qu’ils aient bien conscience aujourd’hui que, comme tout mouvement qui s’essouffle, le leur se radicalise dangereusement. Dans leurs propos outranciers, leurs subterfuges aussi dangereux que malhonnêtes, ils ne servent plus que les délires mégalomaniaques d’un petit chef qui s’est toujours rêvé plus grand qu’il ne l’est. Il sacrifie aujourd’hui la cohésion d’une commune dont il est pourtant élu à la satisfaction de ses pulsions narcissiques. Qu’il ait une vie de frustration à refouler n’est pas votre problème, vous ne pouvez rester l’otage de ses blessures. Alors, retrouvez le chemin de la raison, de la liberté et de la dignité, au moins pour l’image de cette commune que vous prétendez sincèrement aimer.

La Rédaction

Comments est propulsé par CComment