Le Télégramme – Lettre aux élus morbihannais (18/11/2020)
Le collectif Berder ensemble, opposé au projet hôtelier du groupe Giboire, en appelle à tous les élus morbihannais pour se faire entendre des acteurs de ce dossier qui fait polémique depuis des mois.
Le collectif Berder ensemble s’oppose au projet de complexe hôtelier de luxe du groupe Giboire. Il vient d’écrire une lettre ouverte à tous les élus du Morbihan.
Le collectif Berder ensemble vient d’adresser une lettre ouverte à tous les élus du Morbihan : députés, sénateurs, maires et conseillers municipaux et communautaires, conseillers départementaux et régionaux (ici).
Ce collectif qui s’oppose à la création par le groupe Giboire d’un complexe hôtelier de luxe dont il estime « qu’il portera atteinte à la biodiversité, aux espaces boisés et aux richesses naturelles du site », entend défendre l’accès du public au sentier côtier ; et souhaite proposer comme alternative au projet la création d’un parc départemental.
« Nous nous permettons de vous informer de la situation et de solliciter votre soutien face à des interlocuteurs qui ignorent nos doléances, voire les méprisent ouvertement », indique le collectif qui vise la Mairie de Larmor-Baden, la préfecture du Morbihan et le conseil départemental du Morbihan. « Le refus de dialogue et de concertation qu’affichent les collectivités locales comme les services de l’État nous semblent traduire un manque de considération envers notre collectif et les associations de protection de l’environnement qui portent pourtant des valeurs aujourd’hui très largement partagées dans l’opinion publique », poursuit le collectif Berder ensemble. Ce dernier se dit convaincu que le sort de Berder est aujourd’hui emblématique « des choix qui s’imposent à tous devant l’urgence écologique » et estime qu’aucun décideur public ni privé ne peut aujourd’hui contester aux citoyens leur désir de s’emparer des questions environnementales. « Aussi, nous souhaiterions que, dans le cadre de vos fonctions électives, vous interfériez en notre faveur auprès des différents acteurs de ce dossier afin qu’ils reconnaissent notre légitimité à s’exprimer, à défendre des alternatives à la bétonisation et la marchandisation de l’île et qu’un véritable dialogue s’instaure pour construire ensemble, sur Berder, un projet respectueux de l’environnement et de la vocation patrimoniale de cette île », conclut le collectif.
Le Télégramme, publié le 18 novembre 2020 à 12h12
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